- Couverture rigide - 256 pages
- Editeur: Editions Alternatives (groupe Gallimard)
- Langue: Français
- Taille: 28cm x 22cm
- ISBN: 978-2072777035
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- Couverture souple - 176 pages
- Editeur: Editions Arthaud
- Langue: Français
- Format: 16.5cm x 22.3cm
- ISBN: 9782080255846
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Je vous l’avais promis avec le précédent tirage sur Tchernobyl, le voici : le plan large du piano trouvé dans l’hôpital de Pripyat. Cette salle était certainement le lieu de cérémonies ou de présentations. On y voit le fameux bas-relief que j’évoquais. Une merveille ! Aujourd’hui le piano est complètement écroulé…
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Cette synagogue se trouve dans un cimetière juif de Chisinau, la capitale moldave. Il s’agit en fait du plus grand cimetière juif d’Europe. Il est en partie actif, on y entre donc très facilement. Idem pour la synagogue que l’on trouve aisément en déambulant dans le cimetière. Elle date de la fin du 19ème siècle. Je ne donne d’habitude pas autant d’information sur un lieu mais celui-ci est connu donc le titre de la photo suffisait à le trouver. C’est une belle ruine comme je les aime avec des couleurs, des textures et surtout, un bon trou dans le toit qui a permis à la végétation de revenir. Petit détail qui a de l’importance, les deux étoiles de David sur ce qui était la porte principale illustrent bien le fait que nous sommes dans une synagogue.
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Situées dans l’Ouest de Allemagne, ces structures semblent tout droit sorties d’un film de science-fiction. Au nombre de 24, elles ne sont pourtant que des serres horticoles. Le site appartenait autrefois au monastère voisin. En 1985, il a été vendu à un institut spécialisé dans l’aide aux chômeurs de longue durée. En 1987, l’institut construit le complexe qui devient alors une partie d’un programme de réintégration pour dispenser une formation en jardinage commercial à des chômeurs, leur permettant ainsi de retrouver un emploi. Le complexe compte 24 serres, chacune en forme de dôme composée de panneaux de verre pentagonaux et hexagonaux. Lors de ma visite, on trouvait encore à l’intérieur de certains dômes, les tables et étagères sur lesquelles étaient disposés les pots de fleur. J’ai également découvert un système de chauffage et d’humidification automatique pour créer et maintenir des conditions idéales pour les plantes tout au long de l’année, en particulier pendant les mois d’hiver. Le site est abandonné en 2005 pour une raison que j’ignore. En 2010, le terrain est vendu à la ville et on pouvait alors espérer un meilleur avenir pour ces incroyables serres. Malheureusement, en 2019 elles ont subi une démolition partielle et aujourd’hui, il n’en reste que cinq.
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J'ai fait une première visite de ce sanatorium en septembre 2021. J'y ai trouvé deux choses qui m'ont énormément plu: une magnifique cage d'escalier avec des beaux carreaux de verre bleus et cette petite pièce. Je ne sais pas quelle était sa fonction. Ce bâtiment à flanc de montagne donnait sur un des beaux lacs du Nord du pays mais cette verrière, pourtant très belle, donnait sur l'arrière. On peut d'ailleurs s'apercevoir que la vue est complètement bouchée par la falaise immédiatement derrière les vitres. Il semblerait en tout cas que sa dernière fonction ait été la remise de chaises ! Lors de cette première visite, il y en avait d'ailleurs deux fois plus, sur toute la longueur de la pièce. Malheureusement, comme pour tous les derniers lieux visités lors de ce périple, une avarie matérielle m'a empêché de faire une bonne photo au grand angle. Le grand angle était ici une condition sine qua non pour capter l'essence de la pièce. En effet, pour pouvoir proposer ce cadrage, il a fallu que je me positionne dans le chambranle de la porte, avec le trépied dans la pièce de derrière. J'y suis retourné en novembre 2022. J'appréhendais beaucoup cette visite car je sais que ces lieux ont leur propre vie. Ils peuvent être barricadés, démolis, surveillés du jour au lendemain. Alors d'une année sur l'autre... Je voulais vraiment refaire cette photo, j'espérais donc qu'il soit toujours parfaitement abandonné. Si vous voyez cette photo, c'est que cette deuxième visite a été un succès ! Il y avait donc deux fois moins de chaises... allez savoir pourquoi ! Je vous disais que ces lieux avaient leur propre vie... Cette vue amputée de quelques chaises m'a initialement déçue, mais finalement, je la préfère. Elle enlève une symétrie qui ne me plaisait pas forcément et allège la photo.
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J’ai trouvé cette statue dans le parc de thermes abandonnés en Italie. Elle se trouvait le long d’un sentier où il y en avait plusieurs autres. Celle-ci était la dernière, la plus dégagée au bout du chemin, les autres étant pour la plupart très recouvertes par la végétation. Je l’ai donc tout naturellement préférée car elle offre un arrière-plan et un contexte plus aérés. En outre, j’ai réalisé plusieurs cadrages en me déplaçant autour de la statue. Celui-ci a eu ma préférence car j’aime particulièrement l’arbre qui semble en sortir et qui donne à l’ensemble un aspect hybride. Par ailleurs, moi qui adore transgresser les règles, pour une fois j’en ai respecté une : celle des tiers, un principe de composition de l’image qui consiste à positionner le sujet à la limite du tiers gauche ou droit du cadre. C’est suffisant rare pour être souligné !
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Il y a bien longtemps que je ne vous avais pas proposé un tirage lusitanien. Voilà qui est corrigé. Cette pièce du rez-de -chaussée d’un manoir est pour moi une merveille. Des moulures au plafond et de belles vitres qui donnent un cachet de base à la pièce. Un beau bleu au mur. Une belle lumière qu’on sent pénétrer à travers un rideau de lierre. Et bien sûr, la nature qui revient, qui progresse lentement sur ce vieux parquet et qui finira par envahir l’espace comme elle y arrive à chaque fois. Une merveille je vous dis ! J’ai du mal à croire que j’ai mis aussi longtemps à sortir ce tirage qui figure parmi mes préférés depuis que je l’ai photographié. Ca doit vouloir dire qu’il me reste quelques pépites en stock… ;-)
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